Nous levons le camp assez tôt et poursuivons notre route, arrivés à hauteur de Kersaz, nous apercevons notre première dune, la gravissons; a u sommet on se croirait au sommet d'une piste de ski et j'enchaîne en bondissant d'un côté et de l'autre, je m'y crois d'autant plus volontiers qu'une dune de sable est formée par le vent et qu'à mon passage en hurlant, je déclenche quelques plaques à vent.
Près de la voiture, sorti d'on ne sait d'où, un gamin nous demande si on peut le raccompagner à son village"Timoudi", Ok boy, no problème. Lorsque nous arrivons, son village est en fête et son père, pour nous remercier, il nous invite. C'est super, en mangeant le méchoui, nous assistons à une fantasia extraordinaire et nous passons la nuit chez eux. Ils nous disent qu'ils sont heureux de nous accueillir en nous expliquant qu'un des frères travaille à Toulouse...
Le lendemain, nous terminons l'étape à Adrar.Obligatoire, car cette dernière ville administrative avant le désert délivre les autorisations et les conseils du préfet de région, après analyse de la voiture. Le préfet est jeune, 25 ans, c'est son premier poste. Il vient de terminer ses études d'ingénieur à Paris et comme tout fonctionnaire algérien est muté pour deux ans dans le Sud.Des soirées étudiantes aux soirées sahariennes, même avec la croix du sud, il y a un monde et notre préfet s'ennuie à mourir. Il ne nous lâche plus, nous invitons à manger dans le meilleur restaurant et mon pécule ne bouge pas du fond de ma poche! Avant de partir, il nous oblige à rouler en convoi à partir de Reggane et nous promet que si dans trois jours nous n'avons pas pointé au poste frontière, il enverra les avions de reconnaissance.
Nous sommes aux portes du grand sud saharien, devant nous, 1200 km de piste de sable sans rien... Nous rencontrons un groupe de français qui travaillent à la
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France, Espagne, Maroc, Algérie, Mali, Niger et retour en stop 1984