manque une description des lieux, mais boire frais est plus évocateur .Nous quittons progressivement le désert pour entrer dans la zone sahélienne, en fait dans la savane. Le paysage se parsème de buissons épineux, très secs et durs. Gare aux crevaisons. Nous croisons quelques campements. Ils sont là avec deux, trois tentes, un troupeau de chèvres. Que font-ils ? Où vont-ils ? Le désert a ses mystères. Nous nous arrêtons dans un petit village, tentes et quelques maisons de terre, c'est Aguelock .Nous décidons d'y passer la nuit. Les villageois nous installent dans une maison qui fait office d'hôtel. On nous sert le thé ; Il faut que j'explique ce rituel. Le thé est servi à tout propos en Afrique, au cours d'une rencontre, pour parler affaires etc.Il est servi en trois fois, la première, à peine infusée, et donc très doux et sucré ,la deuxième un peu plus fort et le troisième franchement fort et désaltérant. Ne jamais refuser le deuxième et troisième, mais par contre s'ils vous servent d'office un quatrième verre, c'est qu'ils vous ont assez vu ! Au cours de la soirée, nous avons de la visite ; un malien est intéressé par l'achat de la voiture : la palabre commence à 22000 francs et se terminera 4heures plus tard à 16000 francs, plus 3 places gratuites pour un camion en partance pour Gao .Nous attendront quatre jours le camion, mes montpellierains commencent à craquer. J'en profiterai pour partir deux jours avec l'instituteur du village visiter les campements voisins. J'en reviendrai ravi, car j'aurai vécu des moments intenses parmi les tribus Peuhls .Les hommes sont très fins, avec dans le regard une certaine lueur semblant vouloir dire : courres, cherches toujours, mais tu ne comprendras rien... Quant aux femmes, malgré de multiples grossesses, elles sont rayonnantes et très attentives aux quelques conseils d'hygiène que je leur donne en soignant leurs gamins avec
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France, Espagne, Maroc, Algérie, Mali, Niger et retour en stop 1984