sont pas des ampoules qui m’éclairent mais des néons. Le lendemain, une camionnette m'emmène jusqu'au bord de la mer puis plus rien pendant toute la journée. La patience n'est pas ma vertu cardinale, je jure copieusement et le soir prend un tortillard pour Alméria.Réminiscence amusée d'un précédent voyage avec Papa, Maman et mes deux sœurs, ah ! ! ! Les parents, ces aventuriers des temps modernes…..
Arrivé de bonne heure j'ai ma réservation pour le bateau pour le soir même, à moi l'Afrique, mais il me faut trouver chaussure à mon pied et j'ai le tort de faire du 46.Je trouve un compromis entre une sandale et une chaussure de bain genre minet after shave. Sur le bateau, je rencontre une coopérante qui m'emmènera jusqu'à Oujda ou elle est prof. C'est une ville frontière entre l'Algérie et le Maroc, l'Algérie est une république socialiste, le Maroc un royaume, les rapports sont empoisonnés par l'affaire du Polisario, et la frontière est difficile à passer surtout pour un voyageur sans voiture. Elle me conseille donc de passer 300 km plus loin. Je reste un jour à Oujda.Je suis très sollicité pour acheter pas cher de la monnaie algérienne au noir, ainsi que du Kif.Avec la gueule que j'ai, je n'ai pas envie de prendre des risques inutiles. Le problème du kif est très présent. J'ai déjà fumé ,dans mes pérégrinations et il faut un peu dédramatiser, cela a pris de telles proportions! C’est aussi agréable qu'une soirée bien arrosée et je n'ai jamais vu d'éléphant rose passer par la fenêtre! Attention je ne parle que des drogues douces. Il me semble inadmissible que des piliers de bistrot gueulent contre les drogués alors qu'ils ne valent pas mieux, cirrhose ou overdose la fin est la même. Le plus horrible dans la drogue se sont les filières, jusqu'au pauvre dealer paumé. Enfin..
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France, Espagne, Maroc, Algérie, Mali, Niger et retour en stop 1984