à Lyon le mardi soir, pointe à l'A.N.P.E le mercredi matin et suis dans le train pour Genève, mais il reste encore à monter à St Moritz, où j'arrive pour la course deux jours avant, ça me change, ski alpin dans cette magnifique station et je dispute ma course en pleine forme. Je fais un super temps, ce soir c'est la fête, allez les verres,...
Le dimanche suivant c'est la dernière course en Norvège .Pour bien profiter de mon inter-rail , je fais un crochet par Berlin, où je visite la ville et le mur. Près du mur, dans un grand parc un allemand fait du char à voile, intéressé, j'engage la conversation si bien que je fais du char tout l'après-midi. Retour Gare centrale, une nuit et un jour de train ferry je suis en Norvège. Toujours ce décor grandiose, je skie tous les jours dans les bois, c'est génial! La course elle-même est très dure 25kms de montée, 25 de descente et c'est fini, mon rêve est devenu réalité. On ferme!
Eteignez les lampions. Lorsque j'ai voulu faire ces courses, j'ai voulu connaître la vie des champions qui enchaînent compétitions sur compétitions, je ne savais pas à quel point ils étaient entourés et débarrassés de toutes les contraintes quotidiennes; dans toutes ces courses, il y avait les premiers, sortis d'un autre monde ne skient pas dans le même registre que les autres, ceux la plus ou moins bons mais tous se prenant très au sérieux et animés de la foi sportive, je suis un de ceux-là dans la bonne moyenne puisque 100ème à la moyenne des 10 courses et premier français à avoir terminé la Worldloppett, parce que premier français à avoir enchaîné les dix courses dans la même saison. J'ai de merveilleux souvenirs des rencontres que j'ai faites, toutes en dehors des courses, et pour moi ma performance tient surtout dans le fait de l'extrême faiblesse de mes moyens, mais je
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LA WORLDLOPPET 1982