marathon
canadien et j'apprends que nous avons escale à Londres.L'avion
c'est magique, c'est fabuleux, je resterai toujours émerveillé,
dommage que je ne puisse toucher aux boutons. Saut de puce
nous sommes à Heathrow, mais mauvaise nouvelle, c'est
la queue aux bagages, à l'enregistrement et nous
ratons la correspondance! La tuile, le risque de rater la
course. La compagnie nous promet un avion pour le lendemain
et nous prend en charge à l'Holiday Inn en pension
complète. J'en profite pour me requinquer et profite
et abuse du sauna, de la piscine, du jacuzzi. Ensuite lunch
à volonté et j'ai beaucoup de volonté.je
ne risque pas d'excédent de bagages avec mon maigre
attirail mais il ne faudrait pas que l'on me pèse!
Concert rock à la BBC demain est un autre jour.
Avec deux nouvelles heures de retard nous reprenons l'avion
et après un survol impressionnant du Grand Nord et
la visite de la cabine de pilotage, nous atterrissons à
Montréal.Il est 22heures,la courses part demain à
6 heures et il me reste encore 80kms avant le village du
départ. Un employé de l'aéroport me
propose de m'y emmener après son service, j'accepte
avec joie; il ne m'avait pas dit qu'il finissait à
2 heures du mat. !Bref repos dans un fauteuil, je suis fatigué,
mon canadien est là et à 4 heures je suis
au départ de la course, mais j'ai une petite mine!
A peine le temps de me préparer, ranger mes affaires
et c'est le départ. Heureusement ce n'est pas réellement
une course mais un raid, 80 Kms par jour avec un temps maxi
imparti. Ce que j'avais oublié, c'est que la neige
très froide ne glissait pas, j'ai mal farté
et le parcours est très difficile. Le premier jour
je finis à 45 minutes de l’élimination
et après une nuit, couché par terre dans un
coin de gymnase, je repars moral à zéro. Deuxième
étape, malgré la beauté sauvage du
paysage, je terminais ma |
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